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sabato 30 maggio 2020

Les fonds européens et les régions du sud de l’Italie: un point de vue critique

Il mezzogiorno ha bisogno di risorse, quelle europee arrivano ma non vengono spese per la gran parte. Questo a causa sia dei limiti nei regolamenti europei che per i problemi interni all'organizzazione degli enti locali. Una mia proposta di riforma su Telos-eu, in Francese.
The southern Italy needs resources, the European ones arrive but are not spent for the most part. This is because of both the limitations in European regulations and the internal problems of the organization of local authorities. My proposal for reform on Telos-eu, in French.

https://www.telos-eu.com/fr/les-fonds-europeens-et-les-regions-du-sud-de-lital.html


À ce stade de la crise du Covid-19, il est question (entre autres) d’utiliser les fonds européens ordinaires pour les urgences, sans contraintes. C’est l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les ressources que l’Europe donne aux régions du sud de l’Italie, en particulier, du fait qu’elles ne sont pas en mesure de dépenser. Cette réalité est particulièrement triste si l’on considère qu’il n’y a pas de convergence économique et sociale entre les régions du sud et la moyenne de l’UE. Au contraire, certains aspects de cette fracture économique ont été exacerbés lors de la dernière crise. La question est donc de savoir pourquoi ces régions qui ont besoin de ressources supplémentaires ne sont pas en mesure de dépenser le montant disponible des fonds européens.

Problèmes externes et contraintes internes

À partir de la structuration des fonds européens, la programmation communautaire repose sur deux piliers : le cofinancement et le remboursement des excédents. La raison de ces deux critères est évidente. D’une part, le gouvernement local s’engage à participer aux dépenses d’investissement, en les encourageant à sélectionner celles qui sont les plus importantes pour le territoire. D’autre part, cela tend à responsabiliser le décideur décentralisé qui doit être soumis au risque de perdre les fonds qui devraient le pousser à dépenser efficacement et rapidement.
Mais que se passe-t-il si un tel modèle est appliqué sans discernement à des contextes institutionnels fragmentés et inefficaces ? Au niveau institutionnel (suite à certaines réformes), l’Italie a délégué la planification et l’utilisation des fonds européens aux régions et, par conséquent, la planification et la gestion administrative sont décentralisées.
D’un point de vue financier, les régions doivent se soumettre au pacte de stabilité interne, et ont des contraintes de dépenses qui sont progressivement plus strictes si la région en question a un solde financier négatif. Par exemple, la gestion du secteur de la santé en Calabre, cruciale à l’époque du Covid-19, est gérée par un commissaire du gouvernement précisément pour des raisons de détresse financière.
Les États centraux ne peuvent pas répondre aux besoins financiers des régions, car l’équilibre budgétaire a été introduit dans la Constitution et, en tout état de cause, le montant du déficit budgétaire est soumis à l’attention étroite et constante des organes communautaires en raison des contraintes du pacte de stabilité et de croissance. Cela est d’autant plus vrai si l’on observe la diminution constante des investissements en infrastructures réalisés par le gouvernement central au cours des 30 dernières années.
Les régions du Sud sont à leur tour en bas du classement européen pour l’efficacité bureaucratique et elles arrivent premières pour la perméabilité à la corruption.
À ce stade, les régions du sud de l’Italie – qui doivent investir pour réduire l’écart économique avec les autres regions – ont tendance à engager les fonds disponibles au maximum, l’engagement de dépenses, par rapport au programme 2014-2020, atteignant 72% des ressources disponibles. Mais ces ressources ont-elles réellement été dépensées ? La réponse est non, car face à la tentative de les employer, les autres actes nécessaires pour compléter leur dépense (qui s’est arrêtée à 18%) n’ont pas suivi.
Tout d’abord, les régions n’ont pas réussi à les cofinancer. Disposant de peu de ressources, elles ont parfois dû les utiliser pour les dépenses courantes plutôt que de les engager pour des investissements.
Deuxièmement, les temps de la bureaucratie régionale se sont révélés incompatibles avec ceux fixés par l’Union européenne, à tel point que la tentative de réforme de l’Union a prolongé d’un an le délai d’utilisation des fonds au-delà de la fin de l’intervention (de l’année t + 2 à l’année t + 3).
Le résultat est que la plupart des fonds destinés aux régions du Sud, dispersés dans diverses lignes budgétaires, finissent par ne pas être dépensés et reviennent à l’expéditeur pour être investis par ceux qui parviennent à avoir une plus grande efficacité de conception et d’application.
Toutes les régions en retard de développement n’ont pas les mêmes difficultés, et le cadre institutionnel ne semble pas être décisif.
La Pologne utilise et dépense une partie des fonds européens en pourcentage, et sa structure de dépenses est centralisée. Mais l’Espagne aussi, jusqu’à la crise politique institutionnelle résultant du référendum pour l’indépendance de la Catalogne, avait utilisé ces fonds de manière plus efficace, malgré une structure décentralisée similaire à celle de l’Italie.
Par conséquent, les difficultés d’utilisation des fonds européens dans les régions du sud de l’Italie sont dues à des problèmes d’inefficacité spécifique et d’incompatibilité entre les règles européennes et les spécificités de ces régions.

Quelles solutions ?

Il semble que c’est le mécanisme tout entire qui ne fonctionne pas. Les fonds qui sont demandés et non dépensés, ils sont renvoyés à l’UE. En outre, les régions restent en bas de tous les classements européens et, dans les programmes suivants, elles sont à nouveau les sujets qui doivent demander les fonds dans une production boulimique de projets qui n’ont pas d’effets concrets à long terme.
Et si l’incapacité à dépenser a des causes internes, le principe de sanction consistant à restituer les fonds n’a pas été dissuasif.
Il semble que les régions ne soient pas en mesure de gérer le processus par elles-mêmes. Et les représentants politiques ne prennent pas leurs responsabilités, par peur de perdre le consensus, ce qui les amène à demander à l’État davantage de ressources. Dans certains cas, ils se plaignent de l’absence de l’UE.
L’urgence du coronavirus et la nécessité de trouver rapidement des ressources se traduisent par un nombre considérable de fonds non dépensés. La proposition, dans ce cas, est de supprimer certaines contraintes présentes et de les dépenser rapidement. Le même principe pourrait guider une réforme permanente de l’utilisation des fonds “non dépensés”. Un organisme européen pourrait soutenir les régions et canaliser les ressources non utilisées vers ces mêmes régions en sélectionnant des projets qui peuvent également être contrôlés de l’extérieur. Certaines régions du Sud souffrent d’un retard chronique en matière d’infrastructures, et de nombreux travaux publics essentiels ne sont pas achevés. En outre, en ce qui concerne les infrastructures technologiques, l’écart entre le sud de l’Italie et l’UE moyenne est vaste et constant dans le temps.
Une gestion européenne des grands projets d’infrastructure devrait également limiter les risques d’infiltration criminelle. Elle serait tolérable par les responsables politiques locaux, car elle présenterait un niveau suffisant de complémentarité avec les interventions mises en œuvre avec ses propres fonds. La gestion directe ne nécessiterait pas de cofinancement. Et comme les fonds ont déjà été alloués, la question ne se poserait plus des contraintes de temps et des obligations de remboursement.
L’Union européenne pourrait ainsi redevenir concrètement visible, même dans des domaines où elle a souvent brillé par son absence, comme dans la gestion des migrations.
Références
Cerqua and Pellegrini (2018). Are we spending too much to grow? The case of Structural Funds. Journal of Regional Science
Cour des comptes européenne (2018), Relazione speciale, Bruxelles: n. 17.
European Commission (2020). Cohesion Data. https://cohesiondata.ec.europa.eu/funds/erdf
Rodríguez-Pose, A., & Garcilazo, E. (2015). Quality of government and the returns of investment: Examining the impact of cohesion expenditure in European regions. Regional Studies, 49(8), 1274-1290.
Senate of Republic (2018) Evaluation Document, The Impact of Cohesion Policies in Europe and Italy.

martedì 31 marzo 2020

L’Italia e l’Unione Europea alla prova del Coronavirus

Oggi su Economia&Politica


La pandemia causata dal Covid-19, oltre alle perdite umane, provocherà un tracollo economico difficilmente quantificabile in valore ed in durata. Il declino produttivo, il pesante debito pubblico, le disuguaglianze economiche, rendono l’Italia sempre più dipendente dalle scelte che saranno compiute in sede europea. Gli interventi per salvare l’Italia, e l’Europa, dovranno avere necessariamente due caratteristiche: dovranno mobilitare risorse a lungo termine per gli investimenti e dovranno essere sostenibili politicamente anche per i paesi del nord Europa alle prese con pulsioni sovraniste. Non può essere più rinviata la questione di una figura Europea politicamente forte, con poteri e budget, in grado di concordare con la BCE interventi in una prospettiva decennale di reale integrazione sistemica.

Il Coronavirus e l’Economia Italiana

L’Italia affronta la crisi del coronavirus da una posizione di estrema debolezza. Il sistema produttivo non aveva ancora recuperato dagli effetti negativi della crisi finanziaria globale del 2007, il debito pubblico ha continuato la sua corsa, la produttività è stagnante e non ci sono segnali di convergenza interna dal punto di vista territoriale, e inoltre, si stanno consolidando differenze stratificate anche all’interno del mondo del lavoro con la crescita dei c.d. working poors[1] (Dell’Arringa, 2019). La contrazione economica ed il blocco della produzione di molte merci potrebbe accentuare anche dinamiche negative ben note, dalle delocalizzazioni industriali alle esterovestizioni societarie[2], perché è inevitabile che le aziende tentino di ridurre le perdite con ogni mezzo consentito. In questo contesto le questioni relative al debito pubblico, ed al suo collegamento con il settore bancario privato, rendono la “questione italiana” esplosiva per l’intera Unione.

Gli strumenti possibili e la loro efficacia

Allo stato attuale, data la gravità della situazione e la prospettiva che l’epidemia del Covid-19 possa cogliere tutti i paesi europei, sono state prese decisioni importanti. Se si esclude l’infelice uscita iniziale della Lagarde[3], la BCE ha messo in campo strumenti e risorse impronosticabili fino a due mesi fa. Il nuovo programma PEPP (Pandemic Emergency Purchase Program), prosecuzione del Quantitative Easing, utilizzerà 750 Mld e durerà almeno fino fine dell’anno. In questa fase la BCE utilizzerà questo strumento con maggiore flessibilità: non dovrà rispettare il limite del 33% per i titoli di stato, potrà acquistare titoli della Grecia, e soprattutto, acquisterà anche titoli a breve termine, cosa che ha di fatto congelato la fiammata dello spread italiano dimezzandolo in un solo giorno.
Inoltre sono stati rinnovati i programmi di rifinanziamento a lungo termine nei confronti delle banche private (TLTRO) che dovrebbero garantire liquidità sufficiente agli istituti di credito per il rilancio dell’attività economica post-pandemia.
Sul piano politico la situazione invece è in stallo, all’interno del Consiglio si ripropone l’ormai storica spaccatura fra paesi “rigoristi” e quelli maggiormente vulnerabili economicamente. L’applicazione dei vincoli contenuti nel Patto di Stabilità e Crescita è stata sospesa, mentre sul tavolo, finora senza accordo, c’è la proposta di un’emissione di debito comune, il “CoronaBond”, da utilizzare per reperire risorse a basso costo sui mercati finanziari nella fase emergenziale.
Queste risposte, ammesso che vengano implementate tutte ed insieme, sono sufficienti nel perseguire gli obiettivi di rilancio post crisi in una prospettiva di lungo periodo? La risposta non sembra essere positiva.
Gli interventi di rifinanziamento bancario, in fase di recessione, non si sono rivelati in passato efficaci nel rilanciare l’economia italiana. Le basse aspettative sui profitti hanno finito per convogliare i flussi finanziari, destinati a cittadini ed imprese, verso i titoli del debito pubblico a maggior rendimento, creando una circolazione finanziaria che non ha avuto ricadute di carattere reale[4].
Ne dovrebbe entusiasmare troppo la rimozione temporanea dei vincoli di spesa pubblica implicita nella sospensione del PSC, vincoli sospesi temporaneamente, questo vuol dire che l’aumento del deficit si concretizzerà in un aumento del debito, e data la caduta prevista del PIL, in un’impennata del rapporto debito/PIL che sarà strutturalmente ad un livello più alto. Il nuovo programma di acquisti PEPP dovrebbe garantire la sostenibilità del Debito in termini di interessi passivi sui mercati, ma anche questi sono programmi che hanno una loro scadenza.
Stesso ragionamento è applicabile ai “CoronaBonds” che vincolati ad un unico utilizzo emergenziale finirebbero per essere di natura transitoria. L’Italia quindi, in uno scenario post-pandemia potrebbe ritrovarsi in piena recessione ed un debito pubblico fuori controllo, perché allo stato attuale nessuna delle decisioni assunte da BCE e Consiglio è di carattere permanente.

Il problema politico e gli interventi necessari

Il Consiglio Europeo rappresenta i governi e la spaccatura all’interno di esso rappresenta il vero problema politico. Il freno posto da Olanda e Germania ad ogni forma di mutualizzazione del debito o di centralizzazione dei bilanci, è basato sul fatto che si tratterebbe di trasferire risorse che poi ogni stato potrebbe spendere in modo arbitrario, visto che non esiste nessun coordinamento di politica fiscale fra gli stati. Né tantomeno esiste una figura politica di coordinamento in grado di concertare azioni con la BCE, visto che l’Unione non ha risorse proprie da investire in politiche fiscali espansive[5].
La mutualizzazione del debito è stata da sempre osteggiata in quanto vista dai paesi “virtuosi” come un trasferimento permanente verso i paesi ad alto debito incapaci di contenere ed efficientare la spesa pubblica[6]. Mentre un maggiore trasferimento di risorse dagli stati verso l’Unione è osteggiato quasi unanimemente, ed è stato uno degli argomenti forti nella campagna elettorale sulla Brexit (Perri, 2019b), e dei partiti sovranisti in generale (Perri, 2019a).
Esistono, tuttavia, delle proposte diverse e concrete per rilanciare l’Unione come progetto sociale ed economico. Una soluzione efficace sarebbe quella di proporre un’emissione di Eurobond che siano finalizzati, non alla singola emergenza, bensì a garantire un adeguato livello di investimenti in tutti gli stati membri, dato che è stato proprio il crollo degli investimenti pubblici a provocare il declino, non solo italiano (Della Posta, Marelli e Signorelli, 2019; Realfonzo, 2019).
Queste emissioni potrebbero essere garantite attraverso la Banca Europea degli Investimenti (BEI)[7] come suggerito da Paolo Cardenà, piuttosto che dal Meccanismo Europeo di Stabilità (MES). Il ricorso al MES, sia nella versione in vigore sia nella proposta di riforma che viene discussa attualmente[8], prevede che il paese richiedente affronti l’ormai consolidato percorso di riforme neoclassiche fatte di tagli alla spesa pubblica, privatizzazioni, e rafforzamento dei requisiti patrimoniali delle banche. Tutte manovre che si sono già rivelate nel tempo ampliamente recessive per i paesi che vi hanno fatto ricorso (Portogallo, Cipro, Grecia, Spagna e Irlanda). Ricorrere al MES seppur privato delle condizionalità relative[9], rappresenterebbe comunque un pessimo segnale verso i mercati, in quanto la sua funzione era destinata all’intervento emergenziale in caso di crisi finanziaria di uno stato o per la ricapitalizzazione indiretta del settore bancario. Di conseguenza si parla di uno strumento di carattere eccezionale, collegarlo alla garanzia su titoli di debito comune segnalerebbe ai mercati che siano forme di finanziamento necessarie ad un solo stato e non a tutti, con un potenziale effetto di divaricazione dei tassi di interesse sui titoli emessi dai singoli stati.
Altri strumenti sono stati proposti, come ad esempio l’utilizzo di crediti non rimborsabili, da parte della BCE ai singoli stati (Daniele, 2020), oppure l’utilizzo di certificati di credito fiscale utilizzabili all’interno dei singoli paesi[10].
L’insieme delle proposte, tuttavia, finisce per scontrarsi con un problema di fondo, l’utilizzo di uno strumento piuttosto che di un altro non può essere fatto in modo discrezionale, stando alle regole dei trattati[11].
Se si conviene a livello europeo che l’eccezionalità della crisi necessiti di risposte adeguate, è urgente che venga nominata una figura politica che sia in grado di coordinare gli interventi e soprattutto di poter dialogare con la BCE al fine far pervenire le risorse aggiuntive all’economia reale. Un ministro delle finanze Europeo che possa rilanciare un processo di convergenza reale delle strutture economiche interne agli stati.
Il passaggio politico è fondamentale, in quanto, se si richiedesse ai soli paesi del Nord Europa di venir meno ai loro principi si potrebbe determinare in tutti questi paesi il rafforzamento di movimenti sovranisti ed euroscettici.
L’attuale assetto dell’Unione finisce per rappresentare una politica spaccata ed un solo organismo Europeo, la BCE, che tuttavia non può prendere decisioni discrezionali dal punto di vista politico. Ed è proprio in questo senso che potrebbero essere interpretate le ultime dichiarazioni di Mario Draghi[12].
*Senior Economist, PhD in “Applied Economics” University of Calabria (Italy), MSc in “Economics” University of Southampton (UK)
Riferimenti Bibliografici
Daniele, V. (2020). Coronavirus Economia: L’emergenza rende necessarie politiche eccezionali. EconomiaePolitica. 2020 anno 12 n. 19 sem. 1.
De Grauwe, P. (2016). Economia dell’Unione Monetaria. Decima Edizione. Il Mulino, Bologna.
Dell’Aringa, C. (2019). Produttività, occupazione, salari, povertà. Il caso Italia. Economia & lavoro, 53(1), 17-22.
Della Posta, P., Marelli, E., & Signorelli, M. (2019). An immediate solution for the euro area crisis: A Grand European Investment Plan. In Yearning for Inclusive Growth and Development, Good Jobs and Sustainability (pp. 113-135). Springer, Cham.
Perri, S. (2019a). Italy on the Way to Trumpism. International Journal of Political Economy, 48(3), 238-252.
Perri, S. (2019b). The Risks of Hard Brexit for the United Kingdom. The Economists’ Voice, 16(1).
Realfonzo, R.   100 miliardi di sottoinvestimento pubblico e deficit di competitività. L’Italia ha bisogno di politiche industriali. EconomiaePolitica. 2019 anno 11 n. 18 sem. 2

[1] Si veda anche Reitano et. al 2018 https://osservatoriocoesionesociale.eu/wp-content/uploads/2019/07/SCP-working-poor-2019-DEF.pdf
[2] Per i profili giuridici si veda Valente e Cardone (2015). Esterovestizione. IPSOA.
[3] Da sottolineare che la BCE si era già attivata con interventi sul debito, ma il tenore dell’annuncio che lasciava presagire una chiusura, ha avuto un effetto negativo speculare a quello ottenuto in positivo da Draghi con la sua dichiarazione “whatever it takes” del 2012, alla quale non seguì nessun provvedimento. Le OMT non entrarono di fatto in vigore, ma il semplice annuncio tranquillizzò i mercati finanziari (Si veda P. De Grauwe, 2016).
[4] In particolare i primi interventi della BCE consistevano nel concedere prestiti agevolati al settore finanziario, ho discusso questa dinamica nel 2013 in un articolo pubblicato sul mio blog personale e ripreso da altre testate https://sinistrainrete.info/articoli-brevi/2860-salvatore-perri-i-tassi-dinteresse-e-la-confusione-che-regna-sovrana.html
[5] Il Bilancio dell’Unione vale poco più dell’1% del PIL Europeo, mentre gli stati membri utilizzano tra il 40 ed il 60% del PIL in spesa pubblica.
[6] L’esperienza dei fondi comunitari non spesi dall’Italia non testimonia certamente il contrario.
[7] Anche in una forma congiunta con FEI e FEIS come suggerito da Quadro Curzio https://www.huffingtonpost.it/entry/bei-fei-e-feis-la-troika-che-puo-rilanciare-lue_it_5e80b6fac5b6256a7a2c693e?ncid=other_facebook_eucluwzme5k&utm_campaign=share_facebook&fbclid=IwAR3KlfA71CJ02lveAS_c8kACTDcZ9YU0gQtdQ_PC7L660mGvFaka54ZEQQg
[8] Un gruppo di importanti economisti ha firmato un appello affinché l’Italia non firmi la proposta di riforma, in quanto aumenterebbero i rischi per l’Italia di dover ristrutturare il proprio debito per farvi ricorso http://temi.repubblica.it/micromega-online/appello-di-32-economisti-no-all-esm-se-non-cambia-la-logica-europea/.
[9] Si Veda E. Marelli “Se non ora quando”, Giornale di Brescia, 25.3.2020. Sulle recenti modifiche del MES e il relativo dibattito si veda A. Villafranca dell’ISPI https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/mes-cose-e-come-funziona-25385?fbclid=IwAR2K6NCMF6_yNIASgBd8wlsxqhqXwEDwFlcnm9LJzCbRf7TOmGdfWU6YqIw
[10] Si veda il recente articolo del Gruppo della Moneta Fiscale, http://www.elzeviro.eu/affari-di-palazzo/economia-e-finanza/per-uscire-dalla-crisi-coronavirus-bisogna-stampare-una-nuova-moneta-fiscale.html?fbclid=IwAR0LYaWb_-JVxOMTJGWr8-datJzCzRrL-OcgUsWJInqF3uK80enMbQPN6SQ
[11] Ricordiamo che anche il meccanismo del Quantitative Easing è stato strutturato attraverso acquisti di titoli in proporzione alla quota di partecipazione delle singole banche centrali al capitale della BCE. Questa strategia ha permesso di varare lo strumento in quanto applicabile a tutti e non in modo selettivo (eccetto la Grecia i cui titoli non avevano un rating compatibile con i profili di rischio accettabili dalla BCE), P. De Grauwe (2016).
[12] https://www.huffingtonpost.it/entry/mario-draghi-sul-financial-times-siamo-in-guerra-contro-il-coronavirus-mobilitazione-comune_it_5e7bc650c5b6cb9dc1998af9

Coronavirus Unione Europea Italia


giovedì 21 settembre 2017

Brexit per andare dove?

Oggi, su "Economia e Politica" le mie riflessioni sulle potenziali conseguenze della Brexit per il Regno Unito e per l'Europa.

Brexit per andare dove?

In un’intervista il capo economista della Bank of England[1] ha fatto pubblica ammenda per le previsioni “errate” rispetto ai possibili effetti della Brexit, attribuendo questi errori al diverso comportamento degli operatori rispetto alle ipotesi del modello. Cosa accadrà realmente con la Brexit nessuno può dirlo, dipenderà dall’esito degli accordi che necessariamente dovranno essere presi. Se gli accordi dovessero modificare le libertà fondamentali, la libera circolazione di persone, merci e capitali, le conseguenze non possono che essere negative, perché non ci sono ragioni economicamente sostenibili a supporto del contrario. Nel caso della “hard Brexit” ci sarà una perdita di benessere per tutti, ma i rischi maggiori li correrà proprio la Gran Bretagna.

Aspettative e Brexit
In primo luogo la Brexit vera e propria non c’è stata, questa constatazione ovvia non è stata sufficientemente considerata nel dibattito attuale, allora cosa avrebbero stimato gli esperti della Banca d’Inghilterra? Essi hanno considerato i possibili effetti reali che “l’annuncio” della Brexit avrebbe determinato. Tecnicamente, essi hanno anticipato ad oggi i possibili effetti futuri dell’uscita vera e propria. L’errore che hanno commesso è proprio in questo passaggio, essi hanno assunta come data la Brexit, ma non solo, hanno presunto che l’esito dei negoziati sia di tipo conflittuale (la c.d. hard Brexit). La Brexit in realtà potrebbe anche non verificarsi del tutto, non a causa delle prossime elezioni, quanto per il fatto che analizzando lucidamente i pro ed i contro, il futuro premier del Regno Unito potrebbe convincersi a concordare una Brexit talmente soft da somigliare all’ultimo accordo raggiunto fra Cameron e l’Unione Europea prima del voto.

Effetti positivi della Brexit?
L’economia Britannica, non avendo subito un tracollo immediato, dimostrerebbe che uscire dall’unione possa essere addirittura positivo per l’economia, almeno secondo i sostenitori dell’abbandono del progetto europeo. E’ questo un argomento solido? In primo luogo, è riconosciuto da tempi non sospetti che un certo livello d’incertezza nel valore del cambio e del tasso d’interesse interno possano anche avere effetti positivi per le imprese nel breve periodo[2], pertanto il “mancato tracollo” non è sorprendente. Si può obiettare che la Banca d’Inghilterra ha sempre avuto il controllo sui tassi d’interesse, non avendo la Gran Bretagna adottato l’euro, ma concretamente i trattati vincolavano la gestione dei cambi all’interesse comune europeo[3]. E’ possibile allora sostenere che il calo del valore della Sterlina nell’ultimo periodo stia esercitando effetti positivi, cosa che però sarebbe stata altrettanto possibile se la Gran Bretagna fosse rimasta nell’Unione[4]. Di fatto quindi nulla di nuovo è ancora accaduto. Le previsioni pessimistiche sugli effetti del voto non si sono avverate probabilmente perché gli operatori hanno semplicemente deciso di attendere quantomeno l’inizio dei negoziati, ed il loro orientamento, per decidere il da farsi.

Le possibili conseguenze per il Regno Unito della “hard Brexit”
In campagna elettorale i sostenitori del “leave” non hanno segnalato i reali argomenti di criticità del rapporto fra Regno Unito ed Europa (e soprattutto Germania) come ad esempio il crescente squilibrio della bilancia commerciale Britannica[5], ed il conseguente scontento del mondo delle piccole e medie imprese nei confronti dell’Europa[6].
Gli argomenti cardine della campagna per la Brexit sono stati altri. In primo luogo, si è parlato di “sovranità” in senso lato, soprattutto con riferimento alla gestione dei flussi migratori, e del costo relativo ai trasferimenti verso l’Unione di cui il Regno Unito era contributore netto. Nello scenario di Brexit conflittuale il Regno Unito potrebbe chiudere le frontiere all’immigrazione sia europea che extraeuropea, ma sarebbe positivo? Tutti i modelli di crescita economica di lungo periodo concordano sulla necessità che la popolazione cresca, le economie mature stanno invece andando incontro ad un declino demografico che appare irreversibile, almeno tendenzialmente, tanto è vero che i paesi europei con un più alto tasso di natalità sono quelli con maggior presenza di immigrati[7]. Un certo livello di immigrazione pertanto è funzionale al mantenimento di tassi di crescita almeno al livello attuale. Inoltre, è evidente come il Regno Unito attragga emigrazione “skilled” ovvero con un alto livello d’istruzione e di dinamicità sociale, soprattutto dagli altri paesi europei. Restringere i flussi migratori pertanto potrebbe avere un impatto negativo sulla crescita sia quantitativamente ma soprattutto qualitativamente.
L’altro argomento forte della campagna elettorale è quello relativo al contributo economico che il Regno Unito versava all’UE in quanto “contributore netto” (secondo la CGIA di Mestre per circa 5,5 MLD di Euro annui in media tra il 2000 ed il 2014). In sostanza smettendo di contribuire all’unione, la Gran Bretagna riacquisirebbe la propria sovranità nell’utilizzo dei fondi pubblici addirittura guadagnandoci. Anche quest’argomento in se non è convincente, in quanto implica che la Gran Bretagna sia una realtà coesa ed omogenea anche dal punto di vista economico. La Gran Bretagna è contributore netto, ma Irlanda del Nord e Scozia sono prenditori netti, non a caso la Scozia sta cercando di “rientrare nell’Unione” attraverso un referendum per l’indipendenza dalla Gran Bretagna, utilizzando il medesimo argomento. E’ presumibile che nel tentativo di convincere queste regioni a rimanere, il governo Britannico debba sostituire i fondi europei con risorse proprie, magari aumentandole. Questo è esattamente l’opposto di quello che è stato promesso, in quanto il governo Britannico si ritroverebbe ad utilizzare i criteri europei (criteri di convergenza) per spendere dotazione finanziaria interna.

La bilancia commerciale
Dati 2015, l’Unione è di gran lunga il primo partner commerciale del Regno Unito, verso cui esporta 229 Miliardi di Sterline importando da essa per 291 Miliardi. Queste cifre rendono evidente il legame economico fra Londra e Bruxelles[8]. I sostenitori della Brexit ipotizzano che, essendo l’Unione Europea esportatore netto nei confronti del Regno Unito, dovrebbe accettare di buon grado qualsiasi tipo di politica commerciale “ostile” senza attuare contromisure. Il ragionamento, di per sè valido, pecca in questo caso nel considerare l’Unione come una realtà unitaria quando non è così. Se ipotizziamo una guerra commerciale tra Unione Europea e Regno Unito, l’Unione ne sarà svantaggiata nell’aggregato, ma l’impatto sarà negativo in misura maggiore per alcuni e minore per altri, ad esempio la Germania perderà più dell’Italia e via discorrendo, mentre le perdite del Regno Unito saranno tutte per il Regno Unito. Inoltre c’è la considerazione che non potendo “ipoteticamente” commerciare col Regno Unito, l’Unione attuerebbe una ricomposizione interna dei propri flussi commerciali attenuando così gli effetti negativi, per poi eventualmente cercare ulteriori accordi commerciali con altre aree del pianeta in funzione della propria forza commerciale (come ad esempio il recente accordo col Canada).  Questa strada non appare così semplicemente percorribile per il Regno Unito. Dall’avvio del meccanismo di integrazione europea i flussi commerciali britannici sono cambiati e l’Europa geografica è uno sbocco irrinunciabile non solo per le esportazioni ma soprattutto per l’Import. Se dovessero tornare le frontiere, potrebbe accadere che questi flussi di importazioni potrebbero rimanere costanti, perché sostituire le merci europee con quelle di altri paesi determinerebbe maggiori costi di trasporto, tali almeno da coprire gli eventuali  dazi. Inoltre la comparsa di una frontiera determina aggravi di costi, superiori alla distanza geografica, come dimostrato da numerose ricerche empiriche[9]. Le alternative all’Europa sarebbero tutte più costose, anche nell’eventualità di “accordi bilaterali” perché le possibilità di ottenere condizioni vantaggiose con altri partner (USA e Russia ad esempio) dipenderebbe dal rapporto di forza economica fra i due contraenti[10], e la Gran Bretagna da sola rischia di dover accettare ciò che viene imposto da altri.

Protezionismo e Svalutazione
Sempre nello scenario “hard” Brexit potrebbe accadere che la liberale Gran Bretagna diventi un paese chiuso, protezionista ed aggressivo sul lato dei cambi, ma è mai avvenuto questo nella storia? La risposta è no. L’Inghilterra da sempre è la patria del libero scambio, teorizzato e praticato, riconosciuto come benefico per la crescita economica, sin dagli albori dell’economia politica. L’Inghilterra conobbe un periodo di dazi esclusivamente come “reazione” a politiche commerciali aggressive da parte della Germania, che includevano la pratica del dumping, nei primi decenni del ‘900. Si può validamente argomentare che un numero sempre crescente di stati stia riconvertendo le proprie politiche economiche verso un “nuovo protezionismo”, tuttavia è ancora grande la consapevolezza[11] che questa non sia la soluzione, in quanto l’innalzare di nuove barriere ridurrebbe la ricchezza in termini aggregati, ed in un contesto del genere un singolo paese corre maggiori rischi rispetto ad un’area di libero scambio. Non diversa è la storia sul lato dei cambi, il prestigio internazionale della Sterlina ha rappresentato storicamente un punto irrinunciabile della politica monetaria Britannica, infatti, la difesa strenua del cambio della Sterlina tra le due guerre mondiali, è considerata la causa del deflusso d’oro verso gli Stati Uniti che determinò l’avvento di New York come maggiore centro finanziario internazionale[12]. Inoltre, la rigidezza con la quale i governi Britannici hanno contrastato l’inflazione negli anni ’80 rende veramente difficile immaginare un contesto di svalutazioni e inflazione a soli fini commerciali.

La terza delle libertà fondamentali
Dal punto di vista strategico la posizione del Regno Unito era invidiabile nel momento in cui pur nel mercato unico, poteva decidere (almeno parzialmente) la propria politica monetaria e poteva porre il veto a decisioni europee che potessero danneggiare gli interessi Britannici, quali ad esempio maggiori imposte sui flussi internazionali di capitali (e sulle “trust limited”) o sulla politica estera dell’unione. Ora che “out is out” l’unione in sede di trattativa ha uno strumento di pressione importante che riguarda la finanza. La Gran Bretagna è il primo centro finanziario in Europa, la libera circolazione dei capitali fa sì che i profitti finanziari pesino per l’8% del PIL del Regno Unito. Inoltre 80 su 358 banche che operano nel Regno Unito hanno la loro sede centrale in altri paesi Europei rendendo il sistema bancario e finanziario estremamente interconnesso. In pratica il ruolo finanziario della Gran Bretagna non è dovuto (solo) alla sua forza economica, ma al fatto che molte imprese e società europee ed extraeuropee lo utilizzano come centro finanziario[13]. La semplice minaccia da parte europea di limitare i flussi finanziari da e per il Regno Unito, o di modificare la tassazione degli utili da questi prodotti, potrebbe portare alla fuga di tutte quelle società che operano prioritariamente verso l’Europa, che sposterebbero la loro sede giuridica dal Regno Unito ad uno qualunque dei paesi europei con la tassazione più simile. E’ inutile sottolineare che gli effetti per l’economia britannica potrebbero essere catastrofici.

Conclusioni
Riassumendo, in cambio della possibilità di attuare una politica migratoria restrittiva e di un risparmio di circa 5,5 MLD di euro annui, la Gran Bretagna ha accettato di correre il rischio di disgregarsi, di perdere il proprio ruolo di centro finanziario internazionale, di impoverirsi culturalmente, di diventare irrilevante in termini di politica estera e di dover deformare i propri flussi commerciali in maniera permanente. Accadrà questo? Probabilmente no, la “Hard Brexit” penalizzerebbe tutti inclusi gli europei, questa considerazione dovrebbe portare le trattative verso una qualche forma di “partenariato stretto” che salvi la sovranità del voto popolare ma anche gli interessi economici del Regno Unito che si concretizzano nelle libertà fondamentali. Gli operatori si sono mostrati prudenti, o semplicemente scommettono su un accordo che somigli molto all’ultima bozza negoziale ottenuta da Cameron prima del voto (accordo vantaggioso per i Britannici). Se così non dovesse essere ed al tavolo delle trattative dovessero prevalere interessi particolari, schermaglie politiche a fini interni e sottovalutazione dei rischi, le conseguenze negative potrebbero essere anche più pesanti di quelle stimate dagli uffici studi della Bank of England e dalla Brexit usciranno tutti sconfitti.


[1] “The Guardian” interpreta il discorso di Haldane: https://www.theguardian.com/business/2017/jan/05/chief-economist-of-bank-of-england-admits-errors.
[2] Si veda a tal proposito De Grauwe, Paul ”Economia dell’unione monetaria”, Il mulino, 2013, nona edizione: Pag. 78.
[3] La questione è disciplinata dall’art. 109 M del trattato di Maastricht che impone ai paesi esterni all’UEM, ma interni all’Unione di trattare il proprio tasso di cambio come “.. un problema d’interesse comune..”. Si afferma implicitamente che il cambio Euro/Sterlina è stato quindi soggetto ad una forma di fluttuazione amministrata.
[4] Sempre De Grauwe sottolineava che l’ingresso della Gran Bretagna nell’Euro, con una sterlina in calo, avrebbe rappresentato un rischio per gli altri paesi Europei (ibid. Pag. 180)
[5] Si veda a tal proposito Realfonzo R., Viscione A. “Brexit o remain? Ovvero la guerra commerciale anglo-tedesca” Economiaepolitica.it 2016 anno 8 n. 11 sem. 1. In questo articolo vengono evidenziati anche alcuni rischi potenziali della Brexit per l’economia britannica.
[6] L’argomento è riportato in Moro, D. “Brexit come crisi dell’Uem e della globalizzazione” Economiaepolitica.it 2016 anno 8 n. 12 sem. 2.
[7] Si vedano a tal proposito le interpretazioni del Demografo Livi Bacci con riferimento al World Population Prospects del 2015 delle Nazioni Unite.
[8] Dati della Banca D’Inghilterra disponibili nel report: http://www.bankofengland.co.uk/publications/Documents/speeches/2015/euboe211015.pdf
[9] Si può vedere a tal proposito C. Engels, http://www.ssc.wisc.edu/~cengel/PublishedPapers/HowWideIsBorder.pdf.
[10] Nello specifico dall’ampiezza del proprio mercato in termini di popolazione, e dalla quantità e varietà di merci che si propongono nello scambio.
[11] Al recente vertice G7 di Taormina è stato preso un impegno di massima a contrastare il protezionismo al quale hanno aderito anche gli Stati Uniti.
[12] Per i riferimenti storici si veda Giura, A. Dell’Orefice V. “Lezioni di Storia Economica” (1987).
[13] A riconoscimento del ruolo di “leader” finanziario, l’Autorità Bancaria Europea era stata dislocata proprio a Londra.