sabato 30 maggio 2020

Les fonds européens et les régions du sud de l’Italie: un point de vue critique

Il mezzogiorno ha bisogno di risorse, quelle europee arrivano ma non vengono spese per la gran parte. Questo a causa sia dei limiti nei regolamenti europei che per i problemi interni all'organizzazione degli enti locali. Una mia proposta di riforma su Telos-eu, in Francese.
The southern Italy needs resources, the European ones arrive but are not spent for the most part. This is because of both the limitations in European regulations and the internal problems of the organization of local authorities. My proposal for reform on Telos-eu, in French.

https://www.telos-eu.com/fr/les-fonds-europeens-et-les-regions-du-sud-de-lital.html


À ce stade de la crise du Covid-19, il est question (entre autres) d’utiliser les fonds européens ordinaires pour les urgences, sans contraintes. C’est l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les ressources que l’Europe donne aux régions du sud de l’Italie, en particulier, du fait qu’elles ne sont pas en mesure de dépenser. Cette réalité est particulièrement triste si l’on considère qu’il n’y a pas de convergence économique et sociale entre les régions du sud et la moyenne de l’UE. Au contraire, certains aspects de cette fracture économique ont été exacerbés lors de la dernière crise. La question est donc de savoir pourquoi ces régions qui ont besoin de ressources supplémentaires ne sont pas en mesure de dépenser le montant disponible des fonds européens.

Problèmes externes et contraintes internes

À partir de la structuration des fonds européens, la programmation communautaire repose sur deux piliers : le cofinancement et le remboursement des excédents. La raison de ces deux critères est évidente. D’une part, le gouvernement local s’engage à participer aux dépenses d’investissement, en les encourageant à sélectionner celles qui sont les plus importantes pour le territoire. D’autre part, cela tend à responsabiliser le décideur décentralisé qui doit être soumis au risque de perdre les fonds qui devraient le pousser à dépenser efficacement et rapidement.
Mais que se passe-t-il si un tel modèle est appliqué sans discernement à des contextes institutionnels fragmentés et inefficaces ? Au niveau institutionnel (suite à certaines réformes), l’Italie a délégué la planification et l’utilisation des fonds européens aux régions et, par conséquent, la planification et la gestion administrative sont décentralisées.
D’un point de vue financier, les régions doivent se soumettre au pacte de stabilité interne, et ont des contraintes de dépenses qui sont progressivement plus strictes si la région en question a un solde financier négatif. Par exemple, la gestion du secteur de la santé en Calabre, cruciale à l’époque du Covid-19, est gérée par un commissaire du gouvernement précisément pour des raisons de détresse financière.
Les États centraux ne peuvent pas répondre aux besoins financiers des régions, car l’équilibre budgétaire a été introduit dans la Constitution et, en tout état de cause, le montant du déficit budgétaire est soumis à l’attention étroite et constante des organes communautaires en raison des contraintes du pacte de stabilité et de croissance. Cela est d’autant plus vrai si l’on observe la diminution constante des investissements en infrastructures réalisés par le gouvernement central au cours des 30 dernières années.
Les régions du Sud sont à leur tour en bas du classement européen pour l’efficacité bureaucratique et elles arrivent premières pour la perméabilité à la corruption.
À ce stade, les régions du sud de l’Italie – qui doivent investir pour réduire l’écart économique avec les autres regions – ont tendance à engager les fonds disponibles au maximum, l’engagement de dépenses, par rapport au programme 2014-2020, atteignant 72% des ressources disponibles. Mais ces ressources ont-elles réellement été dépensées ? La réponse est non, car face à la tentative de les employer, les autres actes nécessaires pour compléter leur dépense (qui s’est arrêtée à 18%) n’ont pas suivi.
Tout d’abord, les régions n’ont pas réussi à les cofinancer. Disposant de peu de ressources, elles ont parfois dû les utiliser pour les dépenses courantes plutôt que de les engager pour des investissements.
Deuxièmement, les temps de la bureaucratie régionale se sont révélés incompatibles avec ceux fixés par l’Union européenne, à tel point que la tentative de réforme de l’Union a prolongé d’un an le délai d’utilisation des fonds au-delà de la fin de l’intervention (de l’année t + 2 à l’année t + 3).
Le résultat est que la plupart des fonds destinés aux régions du Sud, dispersés dans diverses lignes budgétaires, finissent par ne pas être dépensés et reviennent à l’expéditeur pour être investis par ceux qui parviennent à avoir une plus grande efficacité de conception et d’application.
Toutes les régions en retard de développement n’ont pas les mêmes difficultés, et le cadre institutionnel ne semble pas être décisif.
La Pologne utilise et dépense une partie des fonds européens en pourcentage, et sa structure de dépenses est centralisée. Mais l’Espagne aussi, jusqu’à la crise politique institutionnelle résultant du référendum pour l’indépendance de la Catalogne, avait utilisé ces fonds de manière plus efficace, malgré une structure décentralisée similaire à celle de l’Italie.
Par conséquent, les difficultés d’utilisation des fonds européens dans les régions du sud de l’Italie sont dues à des problèmes d’inefficacité spécifique et d’incompatibilité entre les règles européennes et les spécificités de ces régions.

Quelles solutions ?

Il semble que c’est le mécanisme tout entire qui ne fonctionne pas. Les fonds qui sont demandés et non dépensés, ils sont renvoyés à l’UE. En outre, les régions restent en bas de tous les classements européens et, dans les programmes suivants, elles sont à nouveau les sujets qui doivent demander les fonds dans une production boulimique de projets qui n’ont pas d’effets concrets à long terme.
Et si l’incapacité à dépenser a des causes internes, le principe de sanction consistant à restituer les fonds n’a pas été dissuasif.
Il semble que les régions ne soient pas en mesure de gérer le processus par elles-mêmes. Et les représentants politiques ne prennent pas leurs responsabilités, par peur de perdre le consensus, ce qui les amène à demander à l’État davantage de ressources. Dans certains cas, ils se plaignent de l’absence de l’UE.
L’urgence du coronavirus et la nécessité de trouver rapidement des ressources se traduisent par un nombre considérable de fonds non dépensés. La proposition, dans ce cas, est de supprimer certaines contraintes présentes et de les dépenser rapidement. Le même principe pourrait guider une réforme permanente de l’utilisation des fonds “non dépensés”. Un organisme européen pourrait soutenir les régions et canaliser les ressources non utilisées vers ces mêmes régions en sélectionnant des projets qui peuvent également être contrôlés de l’extérieur. Certaines régions du Sud souffrent d’un retard chronique en matière d’infrastructures, et de nombreux travaux publics essentiels ne sont pas achevés. En outre, en ce qui concerne les infrastructures technologiques, l’écart entre le sud de l’Italie et l’UE moyenne est vaste et constant dans le temps.
Une gestion européenne des grands projets d’infrastructure devrait également limiter les risques d’infiltration criminelle. Elle serait tolérable par les responsables politiques locaux, car elle présenterait un niveau suffisant de complémentarité avec les interventions mises en œuvre avec ses propres fonds. La gestion directe ne nécessiterait pas de cofinancement. Et comme les fonds ont déjà été alloués, la question ne se poserait plus des contraintes de temps et des obligations de remboursement.
L’Union européenne pourrait ainsi redevenir concrètement visible, même dans des domaines où elle a souvent brillé par son absence, comme dans la gestion des migrations.
Références
Cerqua and Pellegrini (2018). Are we spending too much to grow? The case of Structural Funds. Journal of Regional Science
Cour des comptes européenne (2018), Relazione speciale, Bruxelles: n. 17.
European Commission (2020). Cohesion Data. https://cohesiondata.ec.europa.eu/funds/erdf
Rodríguez-Pose, A., & Garcilazo, E. (2015). Quality of government and the returns of investment: Examining the impact of cohesion expenditure in European regions. Regional Studies, 49(8), 1274-1290.
Senate of Republic (2018) Evaluation Document, The Impact of Cohesion Policies in Europe and Italy.

martedì 31 marzo 2020

L’Italia e l’Unione Europea alla prova del Coronavirus

Oggi su Economia&Politica


La pandemia causata dal Covid-19, oltre alle perdite umane, provocherà un tracollo economico difficilmente quantificabile in valore ed in durata. Il declino produttivo, il pesante debito pubblico, le disuguaglianze economiche, rendono l’Italia sempre più dipendente dalle scelte che saranno compiute in sede europea. Gli interventi per salvare l’Italia, e l’Europa, dovranno avere necessariamente due caratteristiche: dovranno mobilitare risorse a lungo termine per gli investimenti e dovranno essere sostenibili politicamente anche per i paesi del nord Europa alle prese con pulsioni sovraniste. Non può essere più rinviata la questione di una figura Europea politicamente forte, con poteri e budget, in grado di concordare con la BCE interventi in una prospettiva decennale di reale integrazione sistemica.

Il Coronavirus e l’Economia Italiana

L’Italia affronta la crisi del coronavirus da una posizione di estrema debolezza. Il sistema produttivo non aveva ancora recuperato dagli effetti negativi della crisi finanziaria globale del 2007, il debito pubblico ha continuato la sua corsa, la produttività è stagnante e non ci sono segnali di convergenza interna dal punto di vista territoriale, e inoltre, si stanno consolidando differenze stratificate anche all’interno del mondo del lavoro con la crescita dei c.d. working poors[1] (Dell’Arringa, 2019). La contrazione economica ed il blocco della produzione di molte merci potrebbe accentuare anche dinamiche negative ben note, dalle delocalizzazioni industriali alle esterovestizioni societarie[2], perché è inevitabile che le aziende tentino di ridurre le perdite con ogni mezzo consentito. In questo contesto le questioni relative al debito pubblico, ed al suo collegamento con il settore bancario privato, rendono la “questione italiana” esplosiva per l’intera Unione.

Gli strumenti possibili e la loro efficacia

Allo stato attuale, data la gravità della situazione e la prospettiva che l’epidemia del Covid-19 possa cogliere tutti i paesi europei, sono state prese decisioni importanti. Se si esclude l’infelice uscita iniziale della Lagarde[3], la BCE ha messo in campo strumenti e risorse impronosticabili fino a due mesi fa. Il nuovo programma PEPP (Pandemic Emergency Purchase Program), prosecuzione del Quantitative Easing, utilizzerà 750 Mld e durerà almeno fino fine dell’anno. In questa fase la BCE utilizzerà questo strumento con maggiore flessibilità: non dovrà rispettare il limite del 33% per i titoli di stato, potrà acquistare titoli della Grecia, e soprattutto, acquisterà anche titoli a breve termine, cosa che ha di fatto congelato la fiammata dello spread italiano dimezzandolo in un solo giorno.
Inoltre sono stati rinnovati i programmi di rifinanziamento a lungo termine nei confronti delle banche private (TLTRO) che dovrebbero garantire liquidità sufficiente agli istituti di credito per il rilancio dell’attività economica post-pandemia.
Sul piano politico la situazione invece è in stallo, all’interno del Consiglio si ripropone l’ormai storica spaccatura fra paesi “rigoristi” e quelli maggiormente vulnerabili economicamente. L’applicazione dei vincoli contenuti nel Patto di Stabilità e Crescita è stata sospesa, mentre sul tavolo, finora senza accordo, c’è la proposta di un’emissione di debito comune, il “CoronaBond”, da utilizzare per reperire risorse a basso costo sui mercati finanziari nella fase emergenziale.
Queste risposte, ammesso che vengano implementate tutte ed insieme, sono sufficienti nel perseguire gli obiettivi di rilancio post crisi in una prospettiva di lungo periodo? La risposta non sembra essere positiva.
Gli interventi di rifinanziamento bancario, in fase di recessione, non si sono rivelati in passato efficaci nel rilanciare l’economia italiana. Le basse aspettative sui profitti hanno finito per convogliare i flussi finanziari, destinati a cittadini ed imprese, verso i titoli del debito pubblico a maggior rendimento, creando una circolazione finanziaria che non ha avuto ricadute di carattere reale[4].
Ne dovrebbe entusiasmare troppo la rimozione temporanea dei vincoli di spesa pubblica implicita nella sospensione del PSC, vincoli sospesi temporaneamente, questo vuol dire che l’aumento del deficit si concretizzerà in un aumento del debito, e data la caduta prevista del PIL, in un’impennata del rapporto debito/PIL che sarà strutturalmente ad un livello più alto. Il nuovo programma di acquisti PEPP dovrebbe garantire la sostenibilità del Debito in termini di interessi passivi sui mercati, ma anche questi sono programmi che hanno una loro scadenza.
Stesso ragionamento è applicabile ai “CoronaBonds” che vincolati ad un unico utilizzo emergenziale finirebbero per essere di natura transitoria. L’Italia quindi, in uno scenario post-pandemia potrebbe ritrovarsi in piena recessione ed un debito pubblico fuori controllo, perché allo stato attuale nessuna delle decisioni assunte da BCE e Consiglio è di carattere permanente.

Il problema politico e gli interventi necessari

Il Consiglio Europeo rappresenta i governi e la spaccatura all’interno di esso rappresenta il vero problema politico. Il freno posto da Olanda e Germania ad ogni forma di mutualizzazione del debito o di centralizzazione dei bilanci, è basato sul fatto che si tratterebbe di trasferire risorse che poi ogni stato potrebbe spendere in modo arbitrario, visto che non esiste nessun coordinamento di politica fiscale fra gli stati. Né tantomeno esiste una figura politica di coordinamento in grado di concertare azioni con la BCE, visto che l’Unione non ha risorse proprie da investire in politiche fiscali espansive[5].
La mutualizzazione del debito è stata da sempre osteggiata in quanto vista dai paesi “virtuosi” come un trasferimento permanente verso i paesi ad alto debito incapaci di contenere ed efficientare la spesa pubblica[6]. Mentre un maggiore trasferimento di risorse dagli stati verso l’Unione è osteggiato quasi unanimemente, ed è stato uno degli argomenti forti nella campagna elettorale sulla Brexit (Perri, 2019b), e dei partiti sovranisti in generale (Perri, 2019a).
Esistono, tuttavia, delle proposte diverse e concrete per rilanciare l’Unione come progetto sociale ed economico. Una soluzione efficace sarebbe quella di proporre un’emissione di Eurobond che siano finalizzati, non alla singola emergenza, bensì a garantire un adeguato livello di investimenti in tutti gli stati membri, dato che è stato proprio il crollo degli investimenti pubblici a provocare il declino, non solo italiano (Della Posta, Marelli e Signorelli, 2019; Realfonzo, 2019).
Queste emissioni potrebbero essere garantite attraverso la Banca Europea degli Investimenti (BEI)[7] come suggerito da Paolo Cardenà, piuttosto che dal Meccanismo Europeo di Stabilità (MES). Il ricorso al MES, sia nella versione in vigore sia nella proposta di riforma che viene discussa attualmente[8], prevede che il paese richiedente affronti l’ormai consolidato percorso di riforme neoclassiche fatte di tagli alla spesa pubblica, privatizzazioni, e rafforzamento dei requisiti patrimoniali delle banche. Tutte manovre che si sono già rivelate nel tempo ampliamente recessive per i paesi che vi hanno fatto ricorso (Portogallo, Cipro, Grecia, Spagna e Irlanda). Ricorrere al MES seppur privato delle condizionalità relative[9], rappresenterebbe comunque un pessimo segnale verso i mercati, in quanto la sua funzione era destinata all’intervento emergenziale in caso di crisi finanziaria di uno stato o per la ricapitalizzazione indiretta del settore bancario. Di conseguenza si parla di uno strumento di carattere eccezionale, collegarlo alla garanzia su titoli di debito comune segnalerebbe ai mercati che siano forme di finanziamento necessarie ad un solo stato e non a tutti, con un potenziale effetto di divaricazione dei tassi di interesse sui titoli emessi dai singoli stati.
Altri strumenti sono stati proposti, come ad esempio l’utilizzo di crediti non rimborsabili, da parte della BCE ai singoli stati (Daniele, 2020), oppure l’utilizzo di certificati di credito fiscale utilizzabili all’interno dei singoli paesi[10].
L’insieme delle proposte, tuttavia, finisce per scontrarsi con un problema di fondo, l’utilizzo di uno strumento piuttosto che di un altro non può essere fatto in modo discrezionale, stando alle regole dei trattati[11].
Se si conviene a livello europeo che l’eccezionalità della crisi necessiti di risposte adeguate, è urgente che venga nominata una figura politica che sia in grado di coordinare gli interventi e soprattutto di poter dialogare con la BCE al fine far pervenire le risorse aggiuntive all’economia reale. Un ministro delle finanze Europeo che possa rilanciare un processo di convergenza reale delle strutture economiche interne agli stati.
Il passaggio politico è fondamentale, in quanto, se si richiedesse ai soli paesi del Nord Europa di venir meno ai loro principi si potrebbe determinare in tutti questi paesi il rafforzamento di movimenti sovranisti ed euroscettici.
L’attuale assetto dell’Unione finisce per rappresentare una politica spaccata ed un solo organismo Europeo, la BCE, che tuttavia non può prendere decisioni discrezionali dal punto di vista politico. Ed è proprio in questo senso che potrebbero essere interpretate le ultime dichiarazioni di Mario Draghi[12].
*Senior Economist, PhD in “Applied Economics” University of Calabria (Italy), MSc in “Economics” University of Southampton (UK)
Riferimenti Bibliografici
Daniele, V. (2020). Coronavirus Economia: L’emergenza rende necessarie politiche eccezionali. EconomiaePolitica. 2020 anno 12 n. 19 sem. 1.
De Grauwe, P. (2016). Economia dell’Unione Monetaria. Decima Edizione. Il Mulino, Bologna.
Dell’Aringa, C. (2019). Produttività, occupazione, salari, povertà. Il caso Italia. Economia & lavoro, 53(1), 17-22.
Della Posta, P., Marelli, E., & Signorelli, M. (2019). An immediate solution for the euro area crisis: A Grand European Investment Plan. In Yearning for Inclusive Growth and Development, Good Jobs and Sustainability (pp. 113-135). Springer, Cham.
Perri, S. (2019a). Italy on the Way to Trumpism. International Journal of Political Economy, 48(3), 238-252.
Perri, S. (2019b). The Risks of Hard Brexit for the United Kingdom. The Economists’ Voice, 16(1).
Realfonzo, R.   100 miliardi di sottoinvestimento pubblico e deficit di competitività. L’Italia ha bisogno di politiche industriali. EconomiaePolitica. 2019 anno 11 n. 18 sem. 2

[1] Si veda anche Reitano et. al 2018 https://osservatoriocoesionesociale.eu/wp-content/uploads/2019/07/SCP-working-poor-2019-DEF.pdf
[2] Per i profili giuridici si veda Valente e Cardone (2015). Esterovestizione. IPSOA.
[3] Da sottolineare che la BCE si era già attivata con interventi sul debito, ma il tenore dell’annuncio che lasciava presagire una chiusura, ha avuto un effetto negativo speculare a quello ottenuto in positivo da Draghi con la sua dichiarazione “whatever it takes” del 2012, alla quale non seguì nessun provvedimento. Le OMT non entrarono di fatto in vigore, ma il semplice annuncio tranquillizzò i mercati finanziari (Si veda P. De Grauwe, 2016).
[4] In particolare i primi interventi della BCE consistevano nel concedere prestiti agevolati al settore finanziario, ho discusso questa dinamica nel 2013 in un articolo pubblicato sul mio blog personale e ripreso da altre testate https://sinistrainrete.info/articoli-brevi/2860-salvatore-perri-i-tassi-dinteresse-e-la-confusione-che-regna-sovrana.html
[5] Il Bilancio dell’Unione vale poco più dell’1% del PIL Europeo, mentre gli stati membri utilizzano tra il 40 ed il 60% del PIL in spesa pubblica.
[6] L’esperienza dei fondi comunitari non spesi dall’Italia non testimonia certamente il contrario.
[7] Anche in una forma congiunta con FEI e FEIS come suggerito da Quadro Curzio https://www.huffingtonpost.it/entry/bei-fei-e-feis-la-troika-che-puo-rilanciare-lue_it_5e80b6fac5b6256a7a2c693e?ncid=other_facebook_eucluwzme5k&utm_campaign=share_facebook&fbclid=IwAR3KlfA71CJ02lveAS_c8kACTDcZ9YU0gQtdQ_PC7L660mGvFaka54ZEQQg
[8] Un gruppo di importanti economisti ha firmato un appello affinché l’Italia non firmi la proposta di riforma, in quanto aumenterebbero i rischi per l’Italia di dover ristrutturare il proprio debito per farvi ricorso http://temi.repubblica.it/micromega-online/appello-di-32-economisti-no-all-esm-se-non-cambia-la-logica-europea/.
[9] Si Veda E. Marelli “Se non ora quando”, Giornale di Brescia, 25.3.2020. Sulle recenti modifiche del MES e il relativo dibattito si veda A. Villafranca dell’ISPI https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/mes-cose-e-come-funziona-25385?fbclid=IwAR2K6NCMF6_yNIASgBd8wlsxqhqXwEDwFlcnm9LJzCbRf7TOmGdfWU6YqIw
[10] Si veda il recente articolo del Gruppo della Moneta Fiscale, http://www.elzeviro.eu/affari-di-palazzo/economia-e-finanza/per-uscire-dalla-crisi-coronavirus-bisogna-stampare-una-nuova-moneta-fiscale.html?fbclid=IwAR0LYaWb_-JVxOMTJGWr8-datJzCzRrL-OcgUsWJInqF3uK80enMbQPN6SQ
[11] Ricordiamo che anche il meccanismo del Quantitative Easing è stato strutturato attraverso acquisti di titoli in proporzione alla quota di partecipazione delle singole banche centrali al capitale della BCE. Questa strategia ha permesso di varare lo strumento in quanto applicabile a tutti e non in modo selettivo (eccetto la Grecia i cui titoli non avevano un rating compatibile con i profili di rischio accettabili dalla BCE), P. De Grauwe (2016).
[12] https://www.huffingtonpost.it/entry/mario-draghi-sul-financial-times-siamo-in-guerra-contro-il-coronavirus-mobilitazione-comune_it_5e7bc650c5b6cb9dc1998af9

Coronavirus Unione Europea Italia


venerdì 28 febbraio 2020

Le ragioni sociali ed economiche dell’ascesa di Trump

Su Ordines in Italiano: 
http://www.ordines.it/le-ragioni-sociali-ed-economiche-dellascesa-di-trump-di-john-komlos-e-salvatore-perri/

DI JOHN KOMLOS E SALVATORE PERRI

Abstract – All five US administration since Ronald Reagan became president in 1981 accept policies based on low taxes that included an enormous windfall for millionaires. In addition, their “supply-side” policies were based on market liberalization, hyperglobalization, and propping up the financial sector through the bailouts of 2008. However, these policies failed. The consequence was the “hollowing out” of the middle class that included a growth of indebtedness and the swelling of impoverished and depressed people leading to a substantial rise of “deaths of despair” that includes suicides and opioid overdose. The rich have become powerful enough to influence the dominant ideology and to support further tax reduction adding to the public debt which is now above 100% of GDP. Democrats also neglected the suffering of the people in the Rust Belt. Consequently, the victory of Donald Trump has deep social and economic causes, it is an illogic response to a real problem.

Keywords – Socio-Economic dynamics, Voting behaviour, Economic policies, US, Donald Trump.

martedì 10 dicembre 2019

The Risks of Hard Brexit for the United Kingdom


I rischi per il Regno Unito di un no-deal sono molti e coinvolgono una serie di aspetti economici profondi rispetto a quelli dibattuti nella campagna referendaria.
La mia analisi su The Economists' Voice.

https://www.degruyter.com/view/j/ev.ahead-of-print/ev-2019-0025/ev-2019-0025.xml?format=INT



Abstract

The aim of this paper is to analyze the potential consequences of Hard Brexit for the economy of the United Kingdom. From the theoretical and empirical literature, there are no reasons to expect good performances in the medium long term for the British economy. The Hard Brexit scenario will damage the UK perspectives of growth by increasing costs of production, difficulties to export, a quantitative and qualitative deterioration in labor force, the escape of financial operators and of the legal offices of multinationals from the London square, the isolation of UK in the international geopolitical context and riskiness for the same integrity of United Kingdom. After the vote, we can observe a resilience of the UK economy that could be determined by the accumulation of stocks in anticipation of a traumatic exit, but also, to an important depreciation of pound that is producing inflation and losing value of real wages.
Keywords: Brexit; economic policies; global economy; international finance; international trade
JEL Classification: E00; E65; E66; F10; F45









mercoledì 20 novembre 2019

Italy on the Way to Trumpism

The last number of IJPE is out, with my piece about "salvinomics". Nell'ultimo numero dell'International Journal of Political Economy, la mia analisi sulle caratteristiche del Salvinismo Economico.


The aim of this article is to analyze the possible effects of implementing the economic program of Matteo Salvini on the Italian economy and the whole society. Salvini has co-opted most of the electoral strategies and economic program from Donald Trump’s campaign. We have used analytical concepts involved in the relationships among economic aspects that determine political consequences and vice versa. To do that, we have studied the evolution of the program of Salvini’s party, his communication strategy, and the composition of his electoral block. From this analysis the fact emerges that the full application of Salvinomics could have a dangerous effect for Italy in terms of inequalities, economic growth, the sustainability of debt and public finance, international relationships, and, in general, for the role of Italy in the globalized world. Also, the effects of some institutional reforms jointly with the economic measures could make his electoral base unstable and conflictual.
JEL Classifications: D72E63E65N12

lunedì 4 novembre 2019

Hard Brexit and its potential long-run consequences on the British population and workforces

La Regional Studies Association ha appena pubblicato nella collana Regions uno speciale sulla Brexit, a cura di Alex De Ruyter (Direttore del centro studi sulla Brexit di Birmingham). All'interno il mio pezzo sugli effetti compositivi di una eventuale "Hard Brexit" su popolazione e forza lavoro.

"Speaking of “closed borders”, we then follow with an analysis of one of the factors that was believed to be key in the UK’s Brexit vote; that of migration from other EU countries. In this critical piece, Salvatore Perri argues that despite popular conceptions, there was no evidence to suggest that EU migration was having deleterious effects on the UK economy. Rather, Perri argues that without the stimulus of migration, the UK will suffer the effects of an ageing population in terms of its impact on public finances and productivity." A. De Ruyter.